Cette année encore, nous nous sommes régalés. Nos pupilles ont été séduites, ensorcelées et hypnotisées par tant de magie et de poésie. Le froid n’aura pas su nous démotiver. A contrario, il aura ajouté une dimension veloutée à cette balade auxquelles plusieurs centaines de milliers, un million même, de personnes se sont prêtées.
Les rues de Lyon n’ont jamais été aussi bondées ; et pourtant l’ambiance était douce, sereine et pleine de légèreté. Déambulant bien emmitouflés, un verre de vin chaud fumant dans les mains et l’appareil photo en bandoulière, nous nous sommes laissés submergés par les émotions enchanteresses de cette Fête des Lumières…
Oubliant leurs querelles et leurs tracas pour un soir, les lyonnais n’ont fait qu’un pour participer à la fête et parer les rebords de leurs fenêtres de lumignons aux flammes virevoltantes.!–more–>
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Sur les quais du Rhône, face à une basilique de Fourvière rêveuse, des créatures venues d’un univers à l’imaginaire touchant ont entamé un ballet aérien.
Certains flâneurs se sont envoyés en l’air pour un tour d’horizon dominant la ville.
D’autres ont contemplé un maître à l’œuvre, prenant pour toile la façade du somptueux Théâtre des Célestins et la transformant d’un coup de pinceau, de brosse ou de spatule.
Des bambins malicieux ont embarqué dans l’aventure ludique et écologique d’un génie engagé.
La rue de la République s’est dotée d’une architecture romane dont les couleurs éclatantes perdureront jusqu’à la nouvelle année.
Les couleurs de l’arc-en-ciel se sont mêlées aux bouquets d’abats-jour pour illuminer la place Louis Pradel, avant d’habiller un chemin d’oriflammes surplombant le fleuve Rhône.
Comme pour boucler cette boucle enchantée, une troupe de méduses inoffensives ont entamé un ballet sous-marin ; leurs tentacules agités par les caprices du vent.
Et pour prolonger un peu la magie de cet instant, je vous invite à remonter le temps et vous immerger dans la Fête des Lumières 2011.