Dans mes cartons…

Défaire ses cartons, c’est magique…
Si si, je vous assure. Ce n’est pas une blague, je suis sincère !
Passés la poisse des coupures avec le cutter mal géré, les hurlements quand une fouine d’araignée décide de jaillir de la boîte et les éternuements provoqués par cette squatteuse de poussière, c’est plutôt fun. C’est même l’occasion d’une ribambelle de surprises – bonnes les surprises, je précise !

Quand nous avons déménagé de notre appartement parisien il y a pratiquement 3 ans, la phase de tri a été, disons-le maintenant, un peu expéditive. Déjà qu’il fallait choisir les élus qui nous accompagneraient jusqu’au Canada… Si en plus il avait fallu réfléchir à quoi jeter, du scrapbook de mon voyage scolaire de 4e, à la mythique cassette vidéo des Goonies vues tellement de fois qu’elle a bousillé plus d’un magnétoscope (ça existe encore ces choses là ?), on ne serait toujours pas parti !
Résultat : 36m² entassés dans une trentaine de cartons, dispersés entre la Bourgogne et la Loire Atlantique, consignés dans la cave de la grand-mère, sous le préau du padre et dans le grenier du beau-papa.

Ajoutez à cela 2 ans et demi de vie à Montréal, durant lesquels, bien évidemment, on poursuit ses séances de shopping et on continue à accumuler quelques bricoles (souvenirs de voyages oblige !). Ce n’est donc pas avec un fort accent québécois que nous sommes revenus dans notre cher pays mais avec quelques 200kg de bagages. De quoi occuper bon nombre de placards !

Mais partir, ça fait réfléchir…
On relativise, on se rend compte que l’on a très bien survécu sans ces tonnes d’affaires qui nous semblaient indispensables 3 ans auparavant et qu’il était, sur le coup, inconcevable de jeter. Alors, on s’arme de courage, on saisit les sacs-poubelle et, comme on dit, on met les mains dedans !
Pour le moment, 7 sacs ont embrassé la benne et 8 sont en partance pour Emmaüs. Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord d’accord – comme ça, vous aussi vous l’avez dans la tête ! Sympa, n’est-ce pas ?!

Et dans tout ça, elles sont où les bonnes surprises ?
Et bien, cachées dans les cartons ! C’est encore mieux que la caverne d’Ali Baba, les soldes ou la grande braderie de Lille. Voilà que je retrouve plein d’objets que j’avais complètement oublié et, qu’aujourd’hui, je prends plaisir à redécouvrir.
Alors le jour où une fièvre acheteuse s’empare de votre petit corps sans défense mais, que le compte en banque tire un peu la tronche, pensez à vider vos placards, ça pourrait vous éviter quelques tracas !

Sur ce, je vous laisse avec un florilège de (re)découvertes !

Quelques livres gourmands…
Des souvenirs d’enfance…
Un plateau rigolo…
Une ou deux sapes…
Un pot à crayons 100% recyclé…
Des copains en provenance directe de la planète Tim Burton…
Une bougie au doux parfum de sapin, comme si c’était Noël…
Et de jolis bols à riz !