Si j’avais pu ramener un petit morceau de Montréal dans mes valises – outre, les zamis, l’ouverture d’esprit et le respect inné des québécois, ainsi que dix kilos de Cap’n Crunch au beurre de peanut ! -, sans hésitation, cela aurait été ses parcs. Ses espaces verts où l’odeur des barbecues succède aux arômes glacés de la neige ; où les familles se réunissent chaque soir et weekend pour profiter de la belle saison jusqu’à la nuit tombée ; et où les écureuils effrontés slaloment entre les nappes à la recherche d’une gourmandise à boulotter.
Le deuxième printemps depuis notre retour pointe le bout de son nez et j’irais bien caresser l’herbe du parc Laurier de mes orteils dénudés.
Ce n’est pas très beau de cracher dans la soupe… À Lyon, des parcs il y en a ; et même que depuis quelques années, la municipalité fait de gros efforts en terme d’aménagements. Oui, c’est vrai. La Tête d’Or est un monument de verdure, une institution verte, où tous les lyonnais tendent à se retrouver dès qu’un rayon de soleil inonde la ville de sa lumière et de sa chaleur. Les berges du Rhône offrent, elles aussi, une aire de pique-nique privilégiée avec vue sur la Croix-Rousse et la basilique de Fourvière.
Mais ce qu’il manque, c’est cet équilibre, cette fusion de la ville et de la nature, cette explosion de chlorophylle à chaque coin de rue. Les parcmètres ont tristement remplacé les rangées d’arbres qui nous protégeaient des voisins d’en face. Les squares se sont débarrassés des tapis de gazon pour étaler leurs étendues de graviers sous les toboggans et les balançoires. Les capsules de bouteilles de bière truffent l’herbe où, quelques heures plus tôt, une bande de joyeux drilles discutaient et refaisaient le monde. Allez Mère Nature, bats-toi et prends le dessus !
Alors, quand le béton devient trop oppressant, direction le parc de la Tête d’Or.
Laissons de côté les lions et les éléphants pour aujourd’hui. Plongeons sous cette couverture d’aiguilles et de feuilles et laissons-nous submerger par un autre aspect de ce poumon vert…
19 commentaires
on n’a pas ce type de végétation à Barcelone, mais vers chez moi dans l’est vers la suisse, oui ! et ca me manque toutes ces forêts, mes sapins (mon père possède une forêt) j’ai hâte d’y retourner la semaine pro pour les vacances !
Oui, j’imagine que c’est plus sec comme végétation. Quel bonheur de se promener dans une forêt et de se laisser happer par la nature. Bon de jour hein ; parce que de nuit, c’est tout de suite bien accueillant comme coin ! :p
Ce qui me manque ce sont surtout les gros arbres dans les rues et les parcs où les chiens sont autorisés!
Oh oui, cette verdure omniprésente de ta fenêtre !
Tu me fais rêver de nature et de Montréal… On connait en plus des amis qui vont bientôt partir y vivre, inutile de préciser que la tentation est grandissante pour moi que de tenter l’aventure 🙂 Tes billets n’arrangeant rien évidemment ^^
Il faut absolument que vous alliez leur rendre visite une fois qu’ils seront installés. Avec toutes ses petites boutiques, ses brunchs et ses parcs ; tu vas tomber amoureuse ! :p
Bon par contre, allez y entre mai et novembre. En dehors de cette période, ce n’est plus le même style de voyage. ^^
Moi aussi j’aime quand le moindre petit espace est l’occasion d’un coin de nature. En cela Londres est un endroit privilégié. Jadmire aussi ce côté qu’on les anglais à se poser dans l’herbe ou à sortir piqueniquer dès que le soleil pointe son nez, nous sommes plus frileux là dessus, pourtant c’est tellement agréable
Oui comme tu le dis, nous sommes plus frileux… Et aussi complètement irrespectueux. Les quais du Rhône ont été aménagés à Lyon pour que les gens puissent en profiter. C’est génial sauf que les gens ne ramassent pas leur détritus, le sol est constellé de capsules de bière et ça pue la pisse. Dommage que l’on soit si mal élevé ! Des fois, j’aimerais qu’il y ait un peu de ce flegme anglo-saxon dans nos veines…
Comme je te comprends! Tu adorerais Nantes je crois 🙂
C’est décidé ! La visite de Nantes sera pour cet été.
Comme nous passons un petit temps du côté de La Baule et Saint-Nazaire, un détour par Nantes me semble inévitable ! 🙂
Hiii je veux les dates 🙂
Ça devrait être en août mais je te redonne les dates précises rapidement ! 🙂
SoOhCliché, ne résiste pas, laisse toi tenter par une escapade dès que tes amis seront installés !
Mais attention, comme dit Anne-Laure tu coures le risque de tomber amoureuse…
Pour avoir été hébergée par ses bons soins il y a presque 3 ans maintenant, je suis bien placée pour le dire…puisque j’y suis depuis septembre. 😉
C’est fou, je me suis baladée au parc de la Tête d’Or mais je n’ai pas remarqué qu’il y avait une forêt aussi touffue. Tes photos me font penser d’ailleurs aux clichés que j’avais pris à Yosemite Park sur la Côte Ouest des USA. Je ne suis jamais allée au Canada, mais j’imagine bien ces immenses forêts qui s’étendent à perte de vue, c’est vraiment quelque chose qu’on ne retrouve pas en Europe !
C’est juste un petit coin, bien à l’écart du monde et des animaux. Mais il n’a rien du forêt, c’est juste l’effet donné par les photos. 🙂
Les forêts sont une réelle source d’inspiration et d’oxygène au Canada ; qu’il s’agisse de sapins ou d’érables et que tu les visites parées des couleurs de l’été indien ou recouverte d’un manteau de neige glacé. Mais ce qui m’a le plus marquée reste ce foisonnement de parcs et d’arbres dans Montréal. Quand ici ce n’est que béton, voiture et monceaux de poubelles (bon, ça c’est parce que la grève des éboueurs continue à Lyon… Beurk)
Je te comprend tellement ! Cette explosion de vert au printemps me manque aussi … Pour prendre ma dose de chlorophylle, je vais courir au parc en passant par le chemin des joggers. C’est pas aussi vert mais c’est déjà ça 🙂
Il faudrait que je me motive à y aller plus souvent car ce bout de parc est vraiment tranquille et sent la nature (contrairement aux quais :p) !
[…] vous me suivez depuis quelques temps, vous savez combien cette verdure me manque ici, à Lyon. Le défilé des saisons n’a décidément pas la même saveur quand il […]
[…] à Montréal, je dois dire que la verdure me manque. D’ailleurs, je vous parlais déjà de cet appel de la chlorophylle il y a 2 […]