En décembre, j’ai découvert…
la France sous un regard nouveau. Celui de l’expatriée qui revient dans son pays natal, avec ses repères établis, ses nouvelles habitudes, ces petites choses qu’elle avait oubliées, cette joie de revoir les siens et cette sensation étrange d’un endroit familier qui n’est pourtant plus vraiment chez soi. Je vous racontais en détails ce premier retour en France juste ici.
le Musée des Confluences, à Lyon. Ce musée d’histoire naturelle et des civilisations a ouvert fin 2014 entre le Rhône et la Saône. Avec notre mariage et le départ pour le Québec l’été suivant, je n’avais jamais pris le temps de visiter ce musée tout en modernité. C’est maintenant chose faite. Et franchement, cela vaut le coup de s’aventurer dans cette structure aux allures de vaisseau spatial ou de nuage cubique! Les allées sont lumineuses, les salles sont spacieuses, et surtout… la scénographie des expos est extrêmement bien pensée. En plus y’a du nonos de gros dino à contempler!
ou plutôt redécouvert Montréal sous la neige. L’hiver 2015 a été assez pauvre en flocons alors c’était chouette de voir la ville enfiler son duveteux manteau blanc pendant plusieurs semaines. Et puis avant Noël, il y a quelques chose de magique à vivre dans la poudreuse!
En décembre, j’ai vu…
le sublime Casse-Noisette interprété par les Grands Ballets Canadiens de Montréal, une jolie troupe de danseurs en herbe qui n’a pas démérité et la cousine de Monsieur dans le rôle principal de Clara. C’était hypnotisant de la voir évoluer sur scène aussi à l’aise et avec autant de grâce. Cela donnait une toute autre dimension à ce ballet déjà magnifique.
la fin de Westworld. Si dans les deux premiers épisodes, je trouvais le rythme un peu lent et j’avais tendance à piquer du nez, les choses se sont rapidement accélérées et c’est devenu impossible de décrocher.
le film satirique Il est de retour adapté du roman homonyme de Timur Vermes. En pleine 2e guerre mondiale, Adolf Hitler glisse dans une faille temporelle et se retrouve catapulté en 2011 dans un parc de Berlin. S’en suit une série de scènes cocasses entraînant Hitler à jouer les stars de stand-up.
On rit beaucoup des anachronismes, mais on rit aussi jaune face à certaines situations qui sonnent parfois plus familières qu’humoristiques. Pour l’apprécier, il faut juste réussir à passer la mise en scène très « téléfilm allemand mal doublé diffusé en après-midi sur M6! »
En décembre, j’ai testé…
avoir ses fenêtres qui gèlent de l’intérieur. +22°C dans la chambre, -30°C dehors… Le calcul est vite fait: avec un écart de près de 50°C, la condensation se laisser aller sur la vitre avant de former une croûte de glace à donner des frissons.
le lancer de hache. Nos plus belles chemises à carreaux sur le dos, nous avons rejoint le champ de tir de Rage Montréal pour aller planter de la lame dans des cibles en bois. Une bonne séance de défoulement entre amis, plus difficile qu’il n’y paraît!
préparer mon premier sucre à la crème. Le sucre à la crème est une confiserie québécoise fondante faite à base de cassonade. À l’occasion d’un petit tournage vidéo pour le boulot, j’ai pu en cuisiner mes premiers carrés!
En décembre, j’ai écouté
la bande son de La La Land en boucle, avant d’aller voir le film au cinéma en début d’année. Sous la douche, au boulot, dans l’avion et jusqu’en France, je ne me lasse pas de cette musique chargée de bonne humeur. Bon par contre, là, juste entre nous, on peut se dire que Ryan Gosling, il ne chante pas très très bien hein?
En décembre, j’ai lu
le tome 3 de La Guerre des Tétons: Mutation. Dans ce dernier opus, Lili Sohn nous raconte, en images, le retour à la vie « normale » après son cancer du sein et ses traitements pour l’atomiser. Comment cela se passe après la maladie? Qu’est-ce qu’on fait quand on se découvre une mutation génétique comme celle d’Angelina Jolie? Une nouvelle série de planches colorées et pleines d’humour et d’espoir!
En décembre, j’ai mangé
afghan au Khyber Pass à l’occasion de notre party de Noël d’équipe. Aubergines fondantes, soupe parfumée et pâtes savoureuses étaient au menu de ce restaurant Apportez votre vin. Je me souviens avoir déjà été conquise lors de notre première vie québécoise. Mais devant la profusion de bonnes adresses à Montréal, je l’avais complètement oubliée. L’erreur est réparée! Et cette fois, je compte bien ne pas attendre 6 ans avant d’y retourner parce que c’est bon et que ça change!
chez l’excellent Mousso pour fêter nos 14 ans avec Monsieur (on se sent vieux d’un coup!) Un menu en 8 services pour une aventure gastronomique sans pareille dont je vous reparlerai bientôt.
une chackchouka à La Petite Adresse. Une façon originale de cuisiner les œufs pour le brunch! Originaire du Maghreb, ce plat consiste en une fondue de tomates, d’oignons et de poivrons, coiffée d’un œuf et accompagné d’un pain de semoule. Une combinaison gagnante pour une adresse chaleureuse.
4 commentaires
oh le chakchouka, mioum, comme ca a l’air trop bon ce plat!
C’est parfait pour se réchauffer l’hiver! Je suis sûre que tu dois pouvoir en préparer de délicieux avec les bons produits d’Espagne! 🙂
Une phrase aura particulièrement fait écho chez moi, vivant aussi à l’étranger, je ressens exactement la même chose quand je rentre.
Cette sensation de revenir dans un endroit très familier, mais qui n’est plus le « chez soi ».
Le pire c’est lorsque je repasse devant mon logement que j’ai quitté il y a 4 ans maintenant.
Je me demande combien de temps on ressent ce sentiment de familier-lointain. ^^