Ces temps-ci, les semaines ont des allures de vacances… Quatre jours de boulot s’enchaînent et hop! Le jeudi se la joue vendredi et on termine cette période de travail avec un 5 à 7 bienvenu. Bonjour les week-ends de 3 jours qui surfent sur les jours fériés du début d’été! Et quand en plus le temps se fait ensoleillé, avec des festivités dans les parcs et des concerts en plein air à travers la ville, c’est une vraie bouffée d’oxygène. On croirait s’être évadé pour une belle semaine de congé.
Fin juin, le Québec a un air de France au mois de mai. Deux jours fériés, parmi les plus attendus de l’année, se succèdent à 7 jours d’intervalle. L’occasion de s’offrir quelques escapades, de profiter de sa ville et de ses amis, ou de se laisser inspirer un nouvelle idée d’article!
Quand nous avons débarqué à Montréal la première fois, j’ai commencé à travailler au début du mois de novembre. Je m’étais alors dit « chic, je bosse quelques jours et j’ai un petit jour férié le 11 pour me remettre de ce nouveau rythme adopté ». Et ben non! Je me suis fourré le doigt dans l’œil, et mon stylo et mon bloc-notes avec! Au Québec, si le 11 novembre est souligné pour sa symbolique teintée de paix, il n’en est pas pour autant férié. Il ne me restait qu’à m’acheter un calendrier!
Depuis, j’ai pris mes repères entre les pages habitées de petits chats trop mignons, et j’ai retenu ces dates qui riment avec grasses matinées, marathons séries ou journées découvertes!
Le 1er janvier
Jour de l’an, premier jour de l’année, renouvellement de la cosmogonie primitive… Ici aussi il faut s’habituer à écrire un nouveau chiffre dans ses dates de rendez-vous et travailler fort du canapé pour remettre son foie d’aplomb!
Le vendredi saint ou le lundi de Pâques
Ce jour férié est laissé à la discrétion de l’employeur. Certains optent pour le vendredi, d’autres pour le lundi. Quelques-uns préfèrent même ne pas choisir… Ils donnent les deux à leurs salariés!
Le lundi qui précède le 25 mai
La Journée nationale des patriotes souligne la Rébellion des patriotes qui eut lieu de 1837 à 1838 ; un conflit ayant opposé les civils du Bas-Canada (qui correspond au Québec d’aujourd’hui) aux troupes militaires britanniques, afin d’obtenir un gouvernement démocratique responsable.
Le reste du Canada célèbre, ce même jour, la fête de la Reine, en l’honneur de la Reine Victoria.
Le 24 juin
À la Saint-Jean-Baptiste, on célèbre la Fête nationale du Québec. À cette occasion, les drapeaux ornés de fleurs de lys fleurissent dans les rues, les gens prennent d’assaut les parcs pour des pique-niques et des barbecues, un défilé sillonne Montréal, de grandes festivités ont lieu à Québec et des concerts s’entendent partout. C’est le congé le plus suivi et peu de magasins sont ouverts ce jour-là.
Le 1er juillet
Le Canada Day, ou fête nationale du Canada, commémore la signature de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, par lequel les colonies britanniques unifiées furent reconnue comme nation. C’est un peu l’indépendance du Canada vis à vis du Royaume-Uni (même si la Reine veille encore au grain, de loin!)
Au Québec, le 1er juillet rime avec la fin des baux résidentiels. Traditionnellement, beaucoup de gens déménagent à cette date. Les prix des déménageurs s’envolent, les cartons voyagent et de nombreuses affaires finissent sur les trottoirs pour le plus grand bonheur des chineurs!
Le 1er lundi de septembre
C’est la Fête du Travail. Ce jour-là, pas de défilés syndicalistes (réservés à la journée nationale des travailleurs le 1er mai), mais plutôt l’occasion de profiter des derniers barbecues et de se réunir en famille pour une épluchette de blé d’Inde.
Le 2e lundi d’octobre
C’est l’Action de Grâce canadienne (à ne pas confondre avec son pendant américain qui a lieu le quatrième jeudi de novembre). On en profite pour faire le plein de citrouilles, s’offrir un long week-end en chalet et filer admirer les belles couleurs de l’automne.
Le 25 décembre
Petit Jésus, divinité solaire, fin du solstice d’hiver, rassemblements familiaux, sapin, papillotes, cadeaux et beau festin… chacun prend ce qu’il veut pour célébrer ce jour de Noël.
Mais vous savez ce qu’il y a de plus beau dans les jours fériés au Québec? C’est qu’ils sont reportables (oui, je te l’accorde, ce mot est moche ; mais il existe bien!) Si par exemple le 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, était tombé un dimanche cette année, nous aurions eu le lundi férié! Et oui, lorsqu’un jour férié tombe un dimanche, il est reporté au jour travaillé suivant. Elle est pas belle la vie par ici?
9 commentaires
« Elle est pas belle la vie par ici? »
-> SI. Point final. 🙂
Hihihi on est d’accord! (bon, la réponse n’aurait peut-être pas fusé aussi vite en plein hiver! ^^)
Il te manque le 26 décembre et le 2 janvier 🙂 Ce que je préfère des jours fériés québécois c’est qu’ils ne sont jamais perdus, ils sont récupérables. Cette année en France, on a pas mal de jours qui tombent un dimanche et qui sont perdus pour tout le monde!
Oooh, c’est chouette ces jours fériés mal tombés qui sont reportés ! 🙂
Mmmh non le 26 décembre et le 2 janvier sont là aussi, laissés à la discrétion de l’employeur. Dans mon cas par exemple, j’ai le 26 décembre mais pas le 2 janvier. Certains de mes amis ont le 2 et pas le 26 et d’autres ont les 24, 26, 31 et 2 !
Ça dépend de chaque entreprise je crois. Pour le 11 novembre, il est férié pour une grande partie des banques et certaines institutions (nous, ils nous le donnent, je suis bien chanceuse !)
ah bien les jours fériés qui peuvent se reporter !
Je vois que tout le monde approuve l’idée des jours fériés reportables!!!
Merci pour ses explications, j’aurais bien été incapable d’expliquer les jours fériés ailleurs que ici!!
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[…] une grasse matinée et buller toute la journée en ce deuxième lundi d’octobre férié à l’occasion de l’Action de […]