Aliiiiive, it’s alive! Le blog reprend du service après plusieurs mois de dormance durant lesquels notre quotidien n’a pas été de tout repos. Et oui, depuis le temps, la Mini a fait son entrée dans nos vies!
Me voilà donc en train d’écrire cet article avec une petite puce de presque 3 mois assoupie dans mes bras. Bon, ce n’est pas très efficace de taper sur le clavier d’une seule main, mais je prends tellement de plaisir à revenir papoter par ici que je savoure chaque touche enfoncée!
Il y a beaucoup de choses que j’ai envie de partager depuis ce grand chamboulement. Des bons plans de jeune maman, mes indispensables pour bébé, des carnets de voyages, des recettes, des adresses gourmandes récemment découvertes, le récit de mon accouchement (d’ailleurs, cet article est déjà prêt!), notre nouveau quotidien à trois, et bien plus encore. Mais faisons les choses dans l’ordre… Avant de parler de la grande rencontre et de tout ce qui vient avec, clôturons déjà le chapitre grossesse avec un récap’ de mon troisième trimestre!
(Pour relire le billet sur mon premier trimestre c’est ici, et sur mon deuxième trimestre c’est là!)
Mes symptômes au troisième trimestre
> La fatigue
Terrassante au premier trimestre et discrète au second, la fatigue a fait son grand retour durant ces trois derniers mois. Plus les semaines avançaient, plus il m’était difficile de me lever le matin pour aller travailler. Sur la fin, je tenais le décompte des dodos restants avant mon congé. Avec l’hiver qui battait son plein, je n’avais qu’une envie: rester bien au chaud chez nous et éviter à tout prix les trottoirs-patinoires.
Au bureau, j’arrivais encore à fonctionner. Mais à la maison, j’avais beaucoup de mal à me concentrer. Impossible de lire plus d’une page d’un livre. Impossible de regarder un épisode d’une traite. En plus de ma fatigue, j’imagine que mon attention était ailleurs. J’ai donc passé pas mal de temps sur le canapé, à laisser aller mes pensées en réalisant des petits pompons de laine ou simplement, en contemplant le plafond!
> La prise de poids
Mon bidon a continué de grossir tranquillement en suivant le rythme de croissance de la Mini. En dehors des aliments déconseillés ou à risque, je n’ai pas vraiment fait attention à ce que je mangeais durant la grossesse. J’ai simplement suivi mes envies et écouté mon corps. Bilan: 10 kg de plus sur la balance à la fin du neuvième mois. Les trois quarts dans le ventre, le reste dans la poitrine!
J’aurais pensé qu’avec ce bidon haut et proéminent, on m’aurait spontanément cédé sa place dans le bus ou le métro. Mais ce ne fut pas souvent le cas. Merci les écrans sur lesquels sont rivés les yeux des gens!
Côté dressing, j’ai passé ce trimestre en robe et en collants. Entre le froid et ma silhouette, je n’étais plus capable de porter de pantalons.
> Les essoufflements
Quand tu es obligée de boire ton smoothie en 3 fois sous peine de ventiler comme à la fin d’un marathon, c’est que bébé est à son aise dans ton bidon! Que ce soit pour manger ou pour accomplir la moindre tâche, ce manque d’air permanent a été pas mal frustrant. Ce n’est pas facile de ralentir le rythme quand tu as l’habitude et l’envie de faire plein de choses… Mais bon, j’ai fini par m’écouter et lâcher prise. (LÂCHER PRISE, le maître mot quand on devient maman!)
> Les insomnies
Très présentes au début du troisième trimestre, mes insomnies se sont calmées sur la fin de la grossesse. Elles étaient principalement dues à la compression de la vessie qui me faisait me lever plusieurs fois par nuit (coucou le record de 7 pipis en un dodo!), aux crampes dans les mollets et à la difficulté de m’installer confortablement. Une fois que j’ai trouvé la parade aux crampes (fléchir immédiatement le pied, les orteils vers le tibia) et que j’ai réussi à jongler entre quatre oreillers (un sous la tête, un entre les jambes, un sous le ventre et un derrière le dos), j’ai réussi à faire de doux rêves.
> Les contractions
Jusqu’à mon accouchement, je ne pensais pas avoir ressenti de contractions pendant ma grossesse. Quand on cherche à travers le web les sensations que l’on est censé vivre pendant une contraction, toutes les définitions se mettent d’accord sur le fait que lorsque ça arrive, le ventre durcit complètement. Ça n’a jamais été mon cas. En haut, en bas ou sur les côtés, il y avait toujours une bonne surface qui restait molle. J’ai donc mis ces tiraillements sur le compte d’un bébé à l’étroit. Mais après avoir ressenti les contractions du travail, je sais qu’en réalité, j’ai ressenti pas mal de fausses contractions durant les deux derniers mois. Notamment lorsque je restais un peu trop longtemps debout ou que je poussais trop côté efforts.
> Les décharges électriques
La Mini s’étant mise en position de sortie assez rapidement, sa tête avait tendance à appuyer sur le col de mon utérus. Bonjour les sensations étranges dans le bas du corps, des petits chocs électriques juste au-dessus du vagin qui vous font sursauter (pas de plaisir!) ou vous arrêter en pleine rue.
> Les remontées acides
Décidément, le troisième trimestre vient avec son lot de petits bobos… et les célèbres acidités ne m’ont pas épargnées. Était-ce la faute aux hormones ou à cause de tous les cheveux sur la tête de la Mini? Mystère mystère…
> Les envies et les dégoûts
Mon aversion pour la viande et de nombreux légumes s’est maintenue durant le dernier trimestre. J’ai donc principalement compté sur les vitamines prénatales pour combler mes besoins et ceux du bébé. Ma passion pour les fruits s’est encore accentuée. Et à ces envies de mangues, framboises et ananas est venue s’ajouter celle de la crème glacée. Logique, en plein cœur d’un hiver canadien!
> Les atouts glamour
J’ai pu vérifier cette théorie selon laquelle, durant la grossesse, nos ongles et cheveux sont à leur meilleur. Moi qui ai habituellement besoin d’un shampooing quotidien pour corriger mes cheveux gras, je pouvais alors espacer les lavages aux quatre jours. Le grand luxe! Quant à ma peau, elle était rayonnante. Pas un bouton, pas une vergeture. Coup de pot de ce côté là!
Les manifestations de bébé
À partir de 30 semaines, la Mini s’est mise à réagir aux voix et notamment à celle de son papa. Dès que Monsieur s’approchait de mon bidon pour dire quelques mots, des petits coups se faisaient voir par-dessous ma peau. Il en allait de même avec les musiques comportant des notes de piano – bonjour Don’t look back in anger de feu Oasis!
Les petites sensations de popcorn et les coups rassurants se sont rapidement transformés en grosses vagues, comme si un petit béluga nageait sous mon nombril. De temps en temps, un petit pied venait se loger sous mes côtes, me coupant la respiration, ou un petit bras se glissait dans mon aine, perturbant ma marche. On dit souvent que la nature est bien faite et cela ne peut pas être plus vrai dans le cas d’une grossesse. Après la magie des premières manifestations de bébé, durant lesquelles je ne me sentais pas encore prête pour la grande rencontre, les dernières semaines étaient bien moins agréables, accentuant ma hâte de voir le jour J arriver.
Après un repas, il m’arrive bien souvent d’avoir le hoquet. Ce genre de petit soubresaut glamour qu’on préférerait éviter, surtout en dehors de chez soi. Durant ce troisième trimestre, cette tare s’est accentuée. Dès que je ne me tenais pas droite (donc la majorité du temps!), mon diaphragme me rappelait à l’ordre. Et il semble que la Mini ait aussi écopé de ce petit travers car elle avait de bonnes sessions de hoquet plusieurs fois par jour dans mon ventre et ça perdure à l’extérieur!
Le suivi de grossesse au Québec
Dès la 30e semaine, les rendez-vous de suivi avec le médecin, jusqu’alors mensuels, se font aux deux semaines. Ils deviennent ensuite hebdomadaires durant le dernier mois et permettent toujours d’évaluer l’évolution du bébé et de contrôler la santé de la future maman. Point non négligeable par rapport à ce que des amies m’ont expliqué avoir vécu en France: mon premier toucher vaginal pour vérifier l’état de mon col n’a eu lieu qu’à la 37e semaine (sachant que je n’avais aucune douleur, aucun saignement…)
Une fois ces examens réalisés, si la situation se présente bien, on vous proposera peut-être un stripping (décollement des membranes du col) pour aider le travail à démarrer. Celui-ci m’a été offert à la 37e semaine mais je préférais attendre d’arriver complètement à terme avant de penser à faire toute manipulation de déclenchement. Finalement, je n’en ai pas eu besoin…
Saison hivernale oblige, il m’a été conseillé de me faire vacciner contre la grippe. Ne voulant pas prendre de risque et tolérant plutôt bien le vaccin habituellement, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai également été vaccinée contre la coqueluche afin de protéger la Mini durant ses premiers mois de vie (puisque les premiers vaccins ne sont donnés qu’à l’âge de 2 mois). Dans les deux cas, je n’ai eu aucun effet secondaire ou symptôme à la suite des injections.
Il n’y a pas de troisième échographie prévue lors du suivi de grossesse au Québec. Sauf en cas de complication. Comme nous voulions vraiment revoir la Mini avant de la rencontrer, nous avions prévu de demander au médecin une ordonnance pour pouvoir aller passer une échographie dans le privé, à nos frais. Pour cela, nous avions prévu tout un discours pour convaincre le médecin de nous fournir le précieux papier. Mais finalement, nous avons été pris à notre propre jeu… La hauteur de mon utérus n’ayant pas bougé entre deux rendez-vous, nous avons été envoyés à l’hôpital pour une échographie de croissance afin de vérifier que la Mini grandissait toujours. De cet examen méga rapide durant lequel je n’ai même pas vu l’écran, nous avons appris que le bébé était dans la moyenne et que sa tête était déjà bien basse. Si vous souhaitez une troisième échographie magique et détaillée avec impressions à la clé, allez donc plutôt au privé car dans le public, le temps est compté.
Les préparatifs
> Les cours prénataux
Privés, en groupe, avec une doula ou encore en clinique… il existe diverses formules pour les cours de préparation à la naissance. De notre côté, nous avons opté pour les cours gratuits du CLSC (aka la clinique du quartier) car nous n’avions pas spécialement envie de dépenser du budget pour cela. C’est donc avec une vingtaine d’autres futurs parents que nous nous sommes retrouvés trois mercredis soirs de suite pour des sessions de 2 heures. Chaque cours donné par une infirmière était dédié à une thématique: l’allaitement, la préparation à l’accouchement, le déroulement de l’accouchement et les soins du nouveau-né. Dès le début de ma grossesse (et même avant), je savais que je n’allaiterai pas pour diverses raisons personnelles. J’ai donc eu un peu de mal à commencer ces cours directement, de front, par l’allaitement . D’autant plus que l’option du biberon (ah diabolique biberon!) ne serait pas du tout abordée durant ces cours – le Québec étant plutôt d’humeur pro-allaitement. Comme je ne voyais pas d’intérêt de me taper 2 heures sur le sujet, nous nous sommes sauvés à la pause après une discussion avec l’infirmière qui s’est révélée très compréhensive (chapeau, car ici l’allaitement est souvent matière à de houleuses discussions!) Pour ce qui est des deux autres cours, j’ai appris quelques petits trucs – les différentes saisons de Baby Boom m’avaient déjà donné pas mal d’infos – mais j’ai surtout été rassurée et j’ai pu poser les questions qui me taraudaient l’esprit.
> Les cours de premiers secours
Ni Monsieur ni moi n’avons notre brevet de secourisme. Et j’ai beau avoir vu tous les épisodes d’Urgences, si mon bébé s’étouffe, boit la tasse ou arrête de respirer, ce n’est pas le souvenir de George Clooney en Dr Ross qui va m’aider! Afin de savoir comment réagir en cas d’urgence avec notre Mini, nous avons donc choisi de suivre une formation en la matière avec l’association Accours.o.Secours. Un cours très concret de 2 heures qui est notamment donné au magasin de puériculture Rose ou Bleu. Et même si cela ne m’empêchera pas de paniquer si un jour l’une de ces situations se présente, je saurai au moins ce que je suis censée faire.
> Le sac pour l’hôpital
Brumisateur, réserve de collations, serviettes hygiénique dignes de Godzilla, robe de chambre, turbulette, habits pour la Mini consciencieusement choisis… nous avons préparé la valise de maternité 2 à 3 semaines avant la date supposée d’accouchement. Pour être honnête, on en a pris trois fois trop. Je pense que seulement 20% du bazar que nous avons trimballé nous a vraiment été utile. Nous aurions donc pu nous contenter d’un sac cabine VS une valise de voyage. Mais c’est comme ça qu’on apprend!
Futures mamans, je vous prépare un article sur le sujet…
> La baby shower
Tradition nord-américaine populaire, la baby shower est une fête qui célèbre l’arrivée prochaine de bébé. Si nous n’avions pas envie de nous livrer aux habituels gâteau de couches, dégustation de petit pots à l’aveugle et autres animations croquignolesques, nous voulions quand même réunir nos amis et nos proches pour fêter la Mini. Nous avons donc fait ça à la bonne franquette à la maison avec saladiers de chips, petits sacs de popcorn, cubes de fromages, crudités, fontaine d’eau citronnée et fondue au chocolat. Pour couronner le tout, la cousine de Monsieur nous a préparé un magnifique et délicieux carrot cake surmonté d’un adorable petit renard ainsi que des alfajores (des biscuits-sandwichs péruviens fourrés de dulce de leche). (Si vous organisez une fête, un anniversaire ou tout autre bel événement, vous pouvez d’ailleurs lui passer commande de vos gâteaux et friandises. Pour la contacter, cherchez « miskisweetsmtl » sur Instagram ou Facebook. Site web à venir!)
Réunir une trentaine de personnes dans notre appart en plein mois de février était un beau défi (disons que nous aurions pu éteindre le chauffage pendant plusieurs heures!) mais c’était génial de revoir tous ces gens auxquels on tient fort fort fort. La Mini a été hypra-giga-gâtée et on sait que, même si notre famille est loin de l’autre côté de l’Atlantique, ici la petite chanceuse sera bien entourée.
> Le shooting de grossesse
À J-6 semaines, nous avons immortalisé mon gros bidon lors d’un shooting de grossesse avec Laurène du blog Laulinea. Le mélange de neige et de ciel bleu qui s’est joint à la séance et la gentillesse de Laurène ont rendu cette expérience magique. Moi qui ne voulais pas me livrer à cet exercice à la base, j’ai complètement changé d’avis et ces belles photos décorent aujourd’hui la chambre de la Mini.
Photographiez votre belle bedaine les futures mamans car vous verrez, une fois bébé là, elle vous manquera!
Le résultat du shooting est à (re)découvrir dans cet article ou sur le blog de Laurène.
> La nidification
Je me suis arrêtée de travailler 3 semaines avant mon accouchement. J’ai passé une grande partie de cette période à dormir ou regarder des séries, mais aussi à préparer notre petit nid à l’arrivée de la Mini. Au-delà de la préparation de sa chambre et des lessives de sa garde-robe, j’ai été prise d’une folle envie de tri et de rangement: frigo, congélo, placards de bouffe, salle de bain: tout y est passé ou presque… puisque la Mini a débarqué avant que je puisse venir à bout de ma to do. Mais ça, c’est une autre histoire, à venir bientôt dans un autre article!
6 commentaires
Bienvenue à la Mini et heureuse de retrouver sa maman ici sur le blog 😉 !
Oh double merci! ❤️
Félicitations pour l’arriver de la mini ! Merci pour ce retour d’expérience concernant le troisième trimestre ! Et il me tarde de lire les nouveaux articles de maman qui vont arriver 😉
Merci! J’ai hâte de partager toutes ces nouveautés (il va m’en falloir des siestes! )
C’était super sympa de te retrouver sur le blog et te lire à nouveau ! ♥
Merci! Ton message m’encourage à m’y remettre!