Le marathon se profile avant que ne résonnent les grelots d’un attelage de rennes volants. Les premiers flocons ont tourbillonné comme par magie au-dessus de Lyon ce week-end ; leurs petites plumes duveteuses et glacées semblant célébrer l’ouverture des premières cases du calendrier.
La chasse aux cadeaux est lancée. Les sapins ne devraient pas tarder à embaumer les chaumières et étinceler de leurs charmantes guirlandes lumineuses. La fièvre festive gagne les foyers et fait briller les yeux des petits, comme des grands. Et c’est avec plaisir que je me laisserai envahir par cette frénésie enchantée.
Mais pour le moment, mon marathon se court entre Lyon et Paris. Chaque semaine, je quitte mon nid douillet pour rejoindre la folie parisienne. Emportée par la foule qui se presse dans les tunnels souterrains ; submergée par ce rythme que j’ai déjà trop connu et mal aimé ; scotchée à l’écran du matin au soir pour laisser finalement peu de place à la découverte. Je sais que c’est pour la bonne cause, pour une mission qui me permettra de payer mes factures et de concrétiser de beaux projets. Je sais que ces trajets sont temporaires, tandis que d’autres s’y coltinent toute l’année. Je sais que je suis chanceuse d’avoir cette belle gang d’amis pour m’accueillir à bras ouverts et m’offrir un confortable lit où faire de doux rêves. Je sais aussi que c’est l’occasion de jolies rencontres pour associer un sourire à ces plumes blogosphériennes que je lis depuis des mois. Mais qu’il est difficile d’être loin de son petit cocon, de voir s’accumuler les billets à lire sur vos blogs, de constater les cases vides qui remplissent mon challenge Photo A Day sur Instagram.
Alors en attendant d’apprêter mon petit nid pour la venue du dodu barbu tout de rouge vêtu, je repense à ces jolies choses croisées au détour de quelques clics délibérés ou improvisés… Lire la suite…
