Par un jeudi matin d’automne, en me promenant le long d’une Saône endormie et d’une colline la tête dans les nuages, j’ai glissé dans une faille temporelle. Un trou noir, une brèche dans l’espace-temps, un tourbillon qui m’a emportée dans une galaxie lointaine, très lointaine, cachée au sommet d’un ancien entrepôt entre deux fleuves. Là-haut, un jus d’orange m’a été servi pour que je reprenne mes esprits et que je me sente comme à la maison. Mais c’était peine perdue ! Entre cette impressionnante silhouette noire, ces individus casqués de blanc et ce petit robot à l’œil clignotant, je savais très bien que je n’étais plus sur Terre.
Le créateur de cet étrange endroit nous a accueillis, les autres voyageurs et moi-même, avec un accent québécois à faire battre mon cœur. Parce que oui, cette galaxie a beau être fort fort lointaine, elle puise ses origines à Montréal, avec une bonne dose de soutien californien.
Entourée de quelques âmes bloguesques connues, je me suis vue équipée d’un bracelet d’identification et d’une oreillette. Encerclée par les cris de banthas, kaadus et autres tauntauns, il ne me restait qu’à regarder défiler ce compte à rebours indiquant le commencement imminent de ma quête identitaire. Trois, deux, un… Tin tin, tin-tin-tin tiiiiiin tin ! Lire la suite…