C’est l’un de ces samedis de novembre froids et gris. Le vent souffle sur Bourg-en-Bresse et s’engouffre dans les ruelles désertées par les passants. Les quelques aventuriers audacieux qui arpentent les pavés tentent de faire disparaître leur cou dans leurs épaules avant de pousser la porte d’une boutique et d’être happés par une douce chaleur réconfortante. Emmitouflées sous des couches de tissu et pressées contre les poignets, les montres pointent les deux heures et demie alors que la lumière environnante semble indiquer la fin de la journée. L’hiver est déjà là. Lire la suite…
Peut-être est-ce à cause de cette manie de me cogner partout chez moi et de me prendre les manches dans les poignées de porte. Peut-être est-ce à force de poser mes coudes à table. Ou peut-être suis-je atteinte du syndrome phobique de la manche déchirée. Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, cela fait plusieurs années que je fais une fixation sur les t-shirts, pulls et gilets dont les coudes sont recouverts de charmants empiècements. Et comme la contradiction fait partie de ma vie, je n’avais encore jamais succombé à l’appel de ce petit détail vestimentaire.
Alors quand, lors de ma balade à Guérande, je suis tombée sur une séries de charmantes coudières thermocollantes Linna Morata, je me suis dit qu’il était temps de passer à l’acte. Lire la suite…