Chambouler ses repères, c’est l’un des défis d’une expatriation. Une belle façon de mettre à l’épreuve son humilité et de s’offrir chaque jour son lot de découvertes. Quand des réflexes sont ancrés en soi depuis plus de 30 ans, c’est toute une aventure de les adapter à sa nouvelle terre d’accueil.
Le Québec a beau parler français, ce n’est pas la France. Les habitudes, les mœurs et les coutumes sont toutes autres. Et c’est là tout l’intérêt de s’y installer pour un bout de chemin. Vive la nouveauté au quotidien !
Ce changement des règles du jeu se cache partout… Dans les subtilités d’une langue que l’on pensait maîtriser ; dans les relations aux autres que l’on apprend à tisser ; dans les allées de ces épiceries et fruiteries que l’on parcoure les yeux grands ouverts ; jusque dans la quête d’un nouveau nid où poser ses valises et faire livrer ses cartons. Voici un jeu auquel nous nous sommes prêtés tout récemment.
Il y a plus de 6 ans, lorsque nous avons débarqué à Montréal avec nos 4 valises et notre visa vacances-travail, nous reprenions l’appartement d’amis que le point de rentrer au pays. Un appart biscornu, mais chaleureux, dans lequel nous sommes restés près de 2 ans. Nous ne nous étions donc jamais livrés à la recherche d’un logement à louer au Québec. Jusqu’au mois dernier… Et quand on a l’habitude en France d’écumer PAP et les sites des agences immobilières à la recherche d’un T3, l’approche montréalaise est quelque peu différente. Laissez-moi vous la présenter ! Lire la suite…