Mes 3 dernières séries coup de cœur

Le week-end dernier, la nature nous a joué un drôle de tour… Le ciel s’est paré de gris, les bourrasques de vent n’ont cessé de se promener et les températures ont frisé les 10°C. Ajoutons à ce tableau de gros flocons de pissenlit tourbillonnant dans l’air et on aurait presque pu croire à un retour de l’hiver! Bref, c’était un week-end à siroter un chocolat chaud, tranquillement installé sur son canapé face à la télé. Et cela a suffi à m’inspirer ce nouveau billet!

Pour les prochaines récidives d’une météo détraquée ou pour vos prochaines soirées télé, voici 3 séries qui m’ont dernièrement scotchée à l’écran et dont j’ai dévoré chaque épisode. (Ces séries sont disponibles sur Netflix Canada. Pour la France, je vous laisse creuser!)

The 100

Le pitch

Quelque part dans le futur – Après qu’une troisième guerre mondiale ait viré en apocalypse nucléaire et rendu la Terre inhabitable, l’Homme s’est réfugié dans l’espace. Depuis 97 ans, les survivants vivent à bord d’une station orbitale, formant une nouvelle société régie par des lois strictes. Mais la station spatiale n’est plus viable pour très longtemps… Il va donc falloir faire le tri à bord! Dans une tentative désespérée de reconquérir notre planète et d’offrir un avenir à la race humaine, 100 jeunes sont envoyés sur Terre pour jouer les cobayes et sonder si la planète est à nouveau habitable.

La bande-annonce

Mon ressenti

Si le casting teenage-mannequin et les premiers épisodes m’ont rappelé Hunger Games, Divergente et autres dystopies pour jeunes adultes, je me suis accrochée pour quelques épisodes de plus et j’ai complètement été embarquée. Au fil des saisons, l’intrigue se révèle beaucoup plus innovante que je ne le pensais ; les personnages se montrent de moins en moins stéréotypés (même si quelques répliques font parfois sourire de ridicule et que Clarke montre trop souvent son décolleté) ; les romances sont rapidement mises de côté ; les effets visuels et les rebondissements imprévisibles s’enchaînent. C’est simple, nous avons dévoré les 2 premières saisons et rattrapé notre retard sur la troisième, alors en cours de diffusion, en moins d’un mois. Il faut donc faire preuve d’un peu patience et s’accrocher sur le début de la première saison pour être rapidement récompensé par cette série de science-fiction!

The Killing (version US)

Le pitch

Seattle, de nos jours – En pleine campagne électorale, le corps d’une jeune fille est retrouvée dans le coffre d’une voiture immergée au fond d’un étang. L’inspecteur Sarah Linden qui s’apprêtait à quitter la ville pour se marier et oublier le côté sombre de la vie est envoyée sur les lieux avec son nouveau coéquipier. S’ensuit l’enquête sur fond de complot politique.

La bande-annonce

Mon ressenti

Je n’ai pas vu la version danoise (l’originale) de la série, mais cette version US m’a déjà bien collée au canapé. J’ai aimé son ambiance froide dominée par la nuit et par la pluie, ses personnages torturés auxquels on finit quand même par s’attacher, les nœuds qui se lient et se délient entre les différents protagonistes, la tension qui règne du début à la fin de chaque épisode, et cette résolution que je n’avais pas vu venir. Comme à chaque chapitre d’un bon polar, chaque épisode me voyait émettre une nouvelle théorie. Chacun des personnages est devenu mon suspect jusqu’à ce que le meurtrier nous soit enfin révélé. En soit, cette série n’a rien de novateur. Et pourtant, elle devient rapidement addictive. Autant pour connaître le dénouement de l’enquête que pour savoir si Sarah réussira à échapper à ses démons.

Mr Selfridge

Le pitch

Londres, 1909 – Harry Selfridge débarque de son Chicago natal avec le projet d’ouvrir le premier grand magasin londonien. À l’heure de son inauguration, il nous invite à rejoindre les coulisses de cet endroit unique où les débuts du marketing côtoient l’avant-guerre et une belle troupe de personnages issus de milieux sociaux différents.

La bande-annonce

Mon ressenti

Je n’ai jamais pu finir Downton Abbey. Non pas que je m’ennuyais. Non, au contraire… J’aimais tellement cette série que je n’ai pu me résoudre à lui dire au revoir en regardant son dernier épisode. J’ai préféré la laisser en suspend et combler mon manque d’accent british et de corset avec Mr Selfridge. Comme dans Downton, on y suit le quotidien de riches aristocrates et de moins riches vendeurs. On y découvre une société sur le point d’être transformée par la guerre et la lutte des classes. On y aperçoit Londres dans toute sa splendeur. On y observe les prémices du marketing et la percée du merchandising à travers l’esprit visionnaire de son personnage principal. C’est ma série bonbon du moment. Une série qui au gré de son humour, de ses décors, de sa musique, de ses costumes, et des relations entre ses personnages, m’accroche systématiquement le sourire. Et ça fait du bien!

Avez-vous déjà succombé à l’une de ces 3 séries?
Quels sont vos derniers coups de cœur télé?