Depuis une dizaine de jours, ça frémit dans les érablières! Les températures positives se prélassent sous le soleil, jusqu’à ce qu’à la tombée de la nuit leurs collègues négatives prennent le relais. On oscille entre la caresse des rayons et la piqûre du gel. Résultat… On ne sait plus comment s’habiller? Oui mais pas que! Résultat… La sève reprend du service dans les érables! Le temps des sucres a officiellement commencé.
C’est le moment d’entailler les troncs des érables à sucre ; de récupérer leur eau, goutte après goutte, dans de profondes chaudières ; et de faire bouillir la récolte pour obtenir le précieux sirop. C’est le moment de prendre la direction des cabanes à sucre pour se sucrer le bec en famille ou entre amis. C’est le moment d’arroser tous ses plats, sucrés ou salés, du plus célèbre ingrédient de la gastronomie québécoise.
Tel a été notre programme du week-end! Profitant d’une escapade en chalet dans la région des Cantons de l’est à l’occasion d’un anniversaire., nous nous sommes attablés à la cabane à sucre Haut Bois Normand. Dans la grande salle toute de bois vêtue, sous les guirlandes de lumière et le regard des trophées de chasse, nous en avons pris plein les papilles!
Soupe aux pois, salade de chou, oreilles de crisse, fèves au lard, jambon rôti, saucisses, omelette soufflée, patates rissolées et crêpes ont ponctué la première partie du déjeuner sous un filet de sirop d’érable nouvellement concocté. Pour le dessert, le délicieux pouding chômeur et les tartelettes au sucre ont rejoint notre belle tablée.
Un thé et un café pour nettoyer nos palais de ces saveurs sucrées et hop, nous avons pu achever la dégustation en beauté avec une traditionnelle tire d’érable! Ce bonbon se prépare en versant du sirop d’érable chaud sur de la neige. On dépose ensuite un bâtonnet de bois sur le ruban de sucre et on enroule. Cela nous donne une sucette naturelle au bon goût d’érable.
Après ces émotions gustatives chargées en sucre, une balade digestive s’est imposée du côté de Magog. Mais sous le menace cinglante du vent, nous avons rapidement fait demi-tour pour terminer notre week-end dans le confort du chalet.
Cette semaine, j’ai eu le plaisir d’allier la découverte d’une adresse gourmande à une jolie rencontre. Annie et moi échangeons depuis pas mal de temps à travers les commentaires du blogue et les réseaux sociaux. Elle a suivi notre processus d’immigration, jusqu’à notre retour à Montréal, tout en s’amusant de l’attachement que je pouvais porter à sa ville. Maintenant que Monsieur et moi sommes bien installés, il était temps de la rencontrer et de mettre un visage sur tous ces petits mots d’encouragement! Et c’est chez Brïz que nous avons brisé la glace! Dans ce restaurant tenu par la chef Fabrizia Rollo, ancienne candidate de l’émission de télé québécoise Les chefs, nous nous sommes régalées d’une cuisine généreuse et goûteuse, jonglant avec les produits frais de saison. Cette profiterole à la crème d’amande et à la fleur d’orange, j’en rêve encore!
Il y a 15 jours, je vous racontais comment regarder la suite de La fête à la maison sur Netflix m’avait fait prendre un sacré coup de vieux et combien je trouvais le scénario cul-cul. Et bien figurez-vous que j’ai tout de même terminé la saison! En fond sonore pendant mes sessions cuisine ou quand j’avais juste envie de comater sur le canapé, c’est finalement pas si mal passé!
Nous avons entamé la première saison de The 100 ; une série, mêlant science-fiction et dystopie. Elle raconte comment la race humaine a survécu en se réfugiant dans l’espace après qu’une troisième guerre mondiale ait viré en apocalypse nucléaire et rendu la Terre inhabitable. Depuis 97 ans, les survivants vivent à bord d’une station spatiale, formant une nouvelle société régie par des lois strictes. Seule souci: la station spatiale n’est plus viable pour très longtemps. Afin d’assurer un avenir à l’Homme, 100 jeunes sont envoyés sur Terre pour jouer les cobayes et sonder si la planète est à nouveau habitable.
Si le casting de cette série est vraiment très teenage, j’avoue que l’intrigue prenante a su capter ma curiosité. Vous l’avez déjà regardé cette série?
Sur ce , je vous souhaite une très jolie semaine!
10 commentaires
Elle en a eu de la chance cette Annie de te rencontrer! Je suis certaine que cette soirée fût délicieuse sous tous ses aspects! Et cette profiterole, faudra aller essayer ça un jour! 🙂
The 100 a meublé de façon très divertissante ma convalescence post-appendicite de mai 2015. Je suis tombée amoureuse de Lincoln (non pas ton chinchilla même s’il est très mignon) et me suis trouvée assez ado d’être happée par cette série. J’ai vu que la 3e saison est maintenant sur Netflix, je ne vais pas tarder à m’y remettre.
Moi aussi j’ai été chanceuse de la rencontrer cette Annie! 😉
Hihi je comprends ton attachement à Lincoln… On va dire qu’il n’est pas désagréable à regarder. On vient de rattraper tous les épisodes de The 100. Maintenant, on est comme deux cons à attendre 1 semaine que le prochain sorte. C’est dur!
Y sont pas tous sur Netflix? Oh je vais attendre alors…
La saison 3 est actuellement diffusée à la TV et chaque nouvel épisode est mis sur Netflix dans la foulée de sa diffusion. 🙂
Voilà un billet qui met l’eau à la bouche avec toutes ses gourmandises ! J’ai commencé the 100 également alléchée par l’intrigue mais j’ai lâché à la saison 2, il faudrait que je m’y replonge.
Tu verras si tu t’y remets, la série prend vraiment une tournure inattendue. Enfin, de mon côté, je ne m’attendais vraiment pas à ça. 🙂
Oh ! mais que ce sont ces espèces de grattons de sucre ??
😀
J’ai envie de reveniiiir !
Hihi t’as pas mal compris le concept… Ce sont des oreilles de crisse = des chips de lard grillées et salées. Comme les grattons, c’est pas vraiment bon. Mais bizarrement, ta main replonge quand même dans le bol! 😉
Le printemps arrive chez vous aussi on dirait. 😉
La saison du sucre m’intrigue ; ça semble très gourmand !!
Et le synopsis de The 100 a piqué ma curiosité. Je l’ai noté dans ma liste de prochaines séries à voir. 😀
Bouhou c’était juste un aperçu. Le printemps est reparti aussi vite qu’il était venu. Enfin, on tient le on bout ; on n’a jamais été aussi proche des terrasses 2016 (ou comment se consoler comme on peut… :p)