La résidence permanente

Montréal, un an après

17 août 2016
Montréal en été

Et voilà, un an s’est écoulé depuis notre retour à Montréal. Déjà! Un an à vivre au rythme des 3,5 saisons québécoises (le printemps est si court par ici qu’il compte pour moitié!) Un an loin de la France. Un an d’aventures et de découvertes. Après 2 ans de démarches qui nous ont paru interminables, cette année est passée en un claquement de doigt. J’ai l’impression que c’était hier que nous nous gavions d’un ultime plateau de fromages avant d’embarquer dans l’avion! Pourtant, le blogue et ses billets peuvent témoigner de toutes ces semaines passées de ce côté de l’Atlantique. Et si pour souffler cette bougie, on passait par la case bilan?

La vie sociale

Voilà un an que je n’ai pas mis les pieds en France, que je n’ai pas vu ma famille, certains amis, et le Saint-Marcellin à 1,50€ (oui le fromage a une place très importante dans ma vie!) Nous avons la chance de vivre à une époque surconnectée où la moindre photo et la moindre pensée peuvent être échangées dans l’instantané. Mais faut se l’avouer, ce n’est quand même pas pareil. On loupe des anniversaires, des occasions, de beaux événements. Certains petits lutins, trop jeunes quand nous sommes partis, ne se souviennent plus de nous ou nous surnomment « la tata et le tonton de là-bas ». Je ne peux pas aller faire le marché avec ma maman comme j’en avais l’habitude, aller au bout de la rue pour un apéro entre filles chez Mademoiselle Rêve, ou sauter dans un train pour profiter un peu de ma grand-mère à la mémoire qui flanche. Tous ces gens nous manquent ; mais nous avons la chance d’être bien entourés par ici, de gens qui nous manqueraient si nous étions restés de l’autre côté de la grande flaque.

Notre vie sociale est toute aussi active que lorsque nous étions à Lyon. Parce que nous avons déjà vécu à Montréal pendant 2 ans et que nous avons conservé ces belles amitiés créées à l’époque. Parce que les amis de nos amis deviennent nos amis. Parce qu’on est curieux aussi, et à l’esprit ouvert. Et parce qu’il y a un petit je-ne-sais-quoi qui, quand tu es expatrié et loin de ton pays, te rapproche des gens qui, eux aussi, ont fait le choix de partir. Beaucoup d’expats disent qu’il est difficile de nouer de réelles amitiés avec les québécois. C’est vrai, cela prend du temps. Et même si nous parlons la même langue, nous n’avons pas la même histoire, la même culture ou les mêmes références. Mais une fois que ces amitiés sont installées, elles sont là pour durer. Testées et approuvées! Alors cela vaut le coup d’essayer!

En bref, des gens nous manquent ; mais nous avons plein d’amis avec qui se serrer les coudes (ou lever le coude!) dans les moments de nostalgie!

Montréal en été

Le boulot

J’ai quitté la France en laissant derrière mois 5 ans de vie de freelance. Et aujourd’hui, je n’ai absolument aucun regret! Même le fait de pouvoir aller à mon cours de pilates à 15h le mardi ne me manque absolument pas. J’ai trouvé mon équilibre. J’ai retrouvé ce qui me manquait en tant qu’indépendante: ma tranquillité d’esprit et des collègues avec qui échanger. J’ai laissé derrière moi ces relances de factures et ces prises de tête avec l’URSSAF. Et j’ai découvert un métier que je n’imaginais même pas pouvoir exercer.

À notre arrivée à Montréal, j’ai fait un peu de freelance le temps de trouver un emploi à temps plein. Au final, cela m’aura pris 3 mois. Trois mois pour décrocher un emploi temporaire en remplacement de congé maternité. Puis quand une place permanente s’est libérée dans mon équipe, une place pour un poste qui me plaisait encore plus, j’ai tenté ma chance et j’ai postulé. J’ai passé une nouvelle entrevue en interne, je me suis prêtée au jeu des tests et j’ai été retenue. Ce qui devait n’être finalement qu’une mission de 9 mois s’est transformé en emploi pour une durée inconnue. Certains diront que j’ai eu de la chance. Je leur répondrais juste que la chance, ça se provoque!

L’opportunité professionnelle que j’ai eue, je n’aurais pas pu l’avoir en France. En tout cas pas si vite, pas à Lyon et pas aux 35 heures. L’avantage du marché du travail à Montréal (je parle bien sûr du secteur que je connais: le milieu de la com, du web et des agences) offre le dynamisme de Paris, au rythme de la « province ». C’est à dire qu’il est possible d’occuper un métier passionnant et stimulant, sans devoir se donner corps et âme à son entreprise, en finissant à des heures complètement indécentes et pour un salaire de misère. (Encore une fois, je parle de mon vécu et de ce que j’ai pu comparé entre une vie pro à Paris, à Lyon et à Montréal.)

En bref, je m’éclate, je suis épanouie et j’ai encore le temps d’écrire par ici!

Le Québec en automne

La bouffe

Durant les 5 années où nous avons vécu en France entre nos deux aventures montréalaises, les choses se sont grandement améliorées au rayon de l’alimentation. La tendance locavore a vu s’installer de nombreux petits commerces et chouettes concepts. Des produits français sont importés par centaines. Et Montréal est plus que jamais une ville où la gastronomie et la gourmandise sont reines.

Si vous ne cuisinez pas du tout, c’est sûr que vous serez frustrés car les plats préparés tournent beaucoup autour de la pizza, des pâtes et des nuggets. Y’a plus équilibré! Un équivalent de Picard a ouvert ses portes, mais ses tarifs sont assez chers. Ça passe en dépannage (surtout qu’il y a des pommes noisettes et dauphines, puis des ravioles!) mais au quotidien c’est un sacré budget.
Je cuisinais déjà beaucoup en France. Notre premier séjour à Montréal m’avait conduite aux fourneaux faute de ratatouille toute prête. J’ai donc gardé mes habitudes de France. Nous achetons majoritairement des fruits et légumes frais de saison (sauf en plein hiver car il n’y a pas grand chose qui pousse!) et nous mettons la main à la pâte.

Au bout d’un an, nous avons pris nos repères. Nous savons où trouver du jambon qui n’a pas l’air piqué à l’eau, où acheter des fromages coulants qui ne coûtent pas un oeil, où dénicher des légumes bios abordables et quelle marque de pâte feuilletée est en phase avec nos moules à tarte ronds (oui ici, la pâte a plutôt tendance au carré!) On se fait plaisir de temps en temps avec des produits qui sont luxueux de ce côté du monde (le fromage râpé, même québécois, ou la mozzarella) et on expérimente ces denrées étonnamment accessibles (le homard).

En bref, on est toujours aussi gourmands!

Montréal en automne

Les sorties

Côté bars et restaurants, Montréal répond quasiment à tous les caprices. Bières brassées localement, sangrias, vins importés, spécialités péruviennes, éthiopiennes, cambodgiennes ou bistrot à la française… il y en a pour tous les goûts. Du côté des loisirs, c’est la même chose. Si l’on a envie de danser la salsa, hurler à tue-tête dans la salle privée d’un karaoké, faire du surf sur le Saint-Laurent, se prélasser dans un spa face au Vieux-Montréal ou faire des raquettes en plein centre-ville, c’est possible! Si vous vous ennuyez, posez-vous donc des questions…

S’il y a beaucoup de bonnes adresses gourmandes à Montréal, je trouve toutefois qu’il manque un entre-deux entre le fast-food et le restaurant fancy. C’est difficile de trouver une place où le menu du jour avec bavette, gratin dauphinois, crème brûlée et café nous revienne à 15€, enfin 20$. L’alcool aussi est cher car très taxé. Le mojito ou le gin tonic peut souvent revenir moins cher qu’un verre de Chardonnay ou de Chablis. Le bon rosé à la SAQ (société d’état qui régit la vente d’alcool) démarre à 15$. Et quand on sort dans un bar ou un restaurant, il faut gonfler les prix sur la carte de 30% pour les taxes et le pourboire. Sortir à Montréal revient donc plus cher que sortir à Lyon. Mais le salaire va de pair!

Après 5 ans à Lyon, nous avions nos petites habitudes dans les commerces de la ville. Et le fait de travailler pour Yelp pendant un temps m’avait permis de développer des relations parfois amicales avec les commerçants. Ici, il y a tout à recréer. Mais c’est le jeu ma pov’ Lucette!

En bref, c’est plus cher mais cela ne nous empêche pas de profiter!

Montréal en hiver

Les voyages

New York est à 1h30 de vol, Boston à 1h10 et Chicago à 2h. De beaux week-ends en perspective! Sauf qu’Easy Jet et Ryan Air n’ont pas encore fait de petits par ici! Les vols internes ou à destination des États-Unis sont chers ; il coûte quasiment pareil d’aller à Calgary qu’à Paris. Et le dépaysement n’est pas aussi prononcé qu’en cas de saut de puce à l’européenne. On a donc revisité notre concept de l’escapade de fin de semaine. Bonjour camping dans les parcs nationaux et chalets en bord de lac! Un dépaysement plus proche de la nature que de la culture, qui fait tout autant de bien à l’esprit et au moral!

Et comme le Québec fait 2,5 fois la superficie de la France, on a aussi revu nos notions de distance. Un week-end de 3 jours se profile, hop nous sommes prêts à faire 14h de route pour rejoindre Cape Cod! Tous nos repères de voyageurs sont chamboulés. Mais quand on peut s’offrir une semaine en tout-inclus à Cuba pour 500$, on relativise!

En bref, on est moins dépaysé d’une excursion à l’autre, mais on découvre une nouvelle façon de voyager!

Montréal en hiver

La santé

Je ne tombe pas souvent malade. Mais quand ça m’arrive, ça fait mal. Je suis abonnée aux angines (amygdalites en québécois, et ça se tient!) Comme j’y ai droit au moins une fois chaque année, cet hiver, ça n’a pas loupé! Après plusieurs nuits sans sommeil pour cause de toux persistante, j’ai pris mon courage à deux mains, je me suis levée aux aurores et j’ai rejoint la clinique médicale la plus proche pour consulter un médecin. J’étais fière de moi, j’étais la troisième en ligne dans la file! 2h30 plus tard, j’ai enfin vu un médecin, pendant environ 3 min 30. Le temps de prendre ma température tympanique et d’écouter mes poumons, hop j’étais dehors avec l’affirmation « pas de trouble, c’est une fin de virus! » Ok, mais ma toux, je m’en débarrasse comment? Moralité, j’aurais mieux fait d’aller drette à la pharmacie!

Le Québec connaît une pénurie de médecins de famille. Si on n’a pas la chance d’avoir une place dans une patientèle, au moindre pépin qui ne qui ne nécessite pas un voyage aux urgences, on fait la queue dans une clinique pour voir un médecin qui ne nous connaît ni d’Eve ni d’antécédents. En France, j’avais un médecin traitant mais je n’allais la voir que quand ça n’allait vraiment pas. Je profitais donc de ses créneaux sans rendez-vous pour la voir au plus vite ; le temps d’attente égalant souvent son homologue québécois. Mais au moins, elle connaissait mon dossier.

En terme de couverture, nous n’avons par contre pas à nous plaindre. C’est pire chez nos voisins du sud! Toutes nos dépenses d’urgence ou de suivi régulier sont couvertes par la RAMQ (l’équivalent de la sécu mais en plus efficace administrativement parlant!) Les médicaments, les soins dentaires, l’optique et les ambulances ne sont pas prises en charge. Pour cela, il faut adhérer à des assurances privées, via son employeur ou tout seul comme un grand! On en reparle bientôt car je vais tester le dentiste dans quelques semaines. La dernière fois, ça m’avait coûté 250$ pour une carie.

En bref, mieux vaut faire preuve de patience et avoir de bonnes assurances (ou de bonnes dents)!

Montréal en hiver

La culture québécoise

J’ai déjà lu à travers plusieurs blogues que le Québec n’avait pas de culture. On va s’arrêter là tout de suite, c’est bien sûr totalement faux! Certes le Québec est jeune par rapport à nos vieux pays européens, mais sa culture est là. Les pierres ne sont pas aussi vieilles, il y a moins de musées (quoique assez pour s’occuper quelques week-ends avec de belles expos temporaires), mais quelle effervescence et quelle créativité! Il faut juste ouvrir ses yeux et ses oreilles car la culture québécoise ne se reflète pas que dans un amoncellement de pierres ou de vieilles croûtes (#humour). Et ça fait aussi du bien!

Tout au long de l’année, on ne sait plus où donner de la tête tant les festivals sont nombreux. Les cultures autochtones sont de plus en plus mises en avant. Chaque mois voit son lot de traditions, prétextes à se réunir, partager ou faire la fête. Et puis le Québec et Montréal, c’est aussi un brassage de populations venus du monde entier pour se réunir ici. La culture québécoise est donc aussi une culture d’ailleurs.

En 2017, Montréal fêtera son 375e anniversaire. Un bébé face aux Rome et Paris millénaires. Mais les festivités n’en seront pas moins grandioses!

En bref, on ne se cultive pas que dans les vieilles cathédrales et les musées!

Printemps à Montréal

Le quotidien

Si je devais résumer notre quotidien montréalais en un mot, je choisirais « douceur ». Les journées de travail finissent tôt, pour laisser place à une vie saine et équilibrée. Je ne pense plus où je sors, à quelle heure je rentre et par où je passe avant de m’habiller le matin. Je n’ai d’ailleurs jamais autant porté de robes et de jupes que cette année, et jamais si peu entendu « hey t’es bonne! » En fait, je ne l’ai jamais entendu cette année (sauf quand on me complimente sur mon travail ou un gâteau – mais dans ce cas, c’est un tout autre sens!) Nous vivons à 10 minutes à pieds de trois grands parcs où je peux filer combler mes envies de verdure. Et nous nous adaptons au rythme des saisons, nous accoutumant tant bien que mal aux températures tantôt caniculaires, tantôt cryogéniques.

En bref, c’est l’été. Alors forcément, je suis heureuse!

On parie qu’en février mon discours sera moins guilleret?

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18 commentaires

  • Répondre Laura 17 août 2016 at 3 h 44 min

    Lorsque j’ai découvert Montréal il y a 12 ans déjà, je m’y suis tout de suite sentie bien et en suis revenue en me disant que la vie là-bas serait douce et cela me faisait déjà envie, à 15 ans. J’y retourne le mois prochain à l’occasion d’un road-trip entre le Quebec et l’Ontario et j’ai extrêmement hâte de revoir cette ville, ton billet me donne encore plus envie d’accélérer le temps et d’y être! J’ai toujours pensé que la vie au Canada était douce, ton billet me conforte dans cette idée! C’est d’ailleurs un plaisir de continuer à suivre tes aventures là-bas :).

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 44 min

      Merci Laura! Et bon courage pour les derniers jours qui te séparent de ce beau voyage. Tu vas arriver pour l’automne, ma saison préférée ici. La lumière du soleil sur la nature y est juste magique!

  • Répondre Lemon June 17 août 2016 at 8 h 38 min

    Hello !
    Le portrait que tu fais de Montréal donne envie malgré les petits points négatifs que tu soulèves.
    Professionnellement parlant, étant passé par là, je te comprends et t’envie d’avoir trouver ton équilibre avec ce nouveau job qui te plaît. J’espère pouvoir en dire autant bientôt 😉
    Bises,
    Julie

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 43 min

      Oh je croise fort les doigts, les orteils, les jambes et les bras pour que tu trouves aussi un job dans lequel t’épanouir avec plaisir!

  • Répondre Camille 17 août 2016 at 9 h 49 min

    Cela ne fait que 7 mois que je suis arrivée à Montréal avec juste deux valises, mon chum et mon chien et je me retrouve totalement dans ton bilan. Pour ma part, je suis en pleine déprime de l’expatrié et la distance est plus difficile à supporter en ce moment notamment lorsqu’il arrive de jolis moments de vie de l’autre côté de l’Atlantique.
    Merci en tout cas de partager ton quotidien et tes bonnes adresses avec nous, cela me met toujours du baume au coeur de te lire 🙂

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 42 min

      Merci Camille! J’espère fort fort fort que la déprime est passée.
      Il faut vraiment que l’on s’organise quelque chose. L’été est passé tellement vite!

  • Répondre Kenza 17 août 2016 at 11 h 02 min

    Etant en train de préparer un retour au Canada trois ans après y avoir mis les pieds pour la première fois (mais le « vrai » Canada, celui des Prairies au milieu où personne ne va) je prends enfin ma plume et mon commentaire pour te dire que j’aime te lire ici ! bravo pour ce joli bilan et en espérant pouvoir mener une vie aussi douce et colorée de l’autre côté de l’Atlantique bientôt aussi 🙂

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 37 min

      Merci beaucoup Kenza pour tes jolis mots et bon courage pour les préparatifs!
      Tu comptes t’installer où?

  • Répondre Elodie 17 août 2016 at 11 h 10 min

    Oh quel beau bilan. On se retrouve dans ce que tu écris, et je me rends compte que, qui que nous étions et faisions en France, on se retrouve en tant qu’expat avec la même expérience de vie. Je découvre ton blog et je ne sais pas pourquoi tu étais rentrée en France entre temps, mais pour ma part, on a tout à y gagner au Canada en terme professionnel comme tu le dis si bien. Plus d’opportunités, sans le stress parisien et surtout sans devoir faire des heures supp à n’en plus finir – les charettes dans le jargon de la comm haha –
    Je suis graphiste et j’ai mis du temps à trouver à cause d’un visa fermé rompu, et la difficulté de changer mon visa… mais une fois que tu trouves, tu te rends compte qu’on te fait confiance bien plus facilement qu’en France… et ça fait plaisir!
    Bref je pourrai écrire des lignes encore sur le sujet mais tu as résumé mes pensées parfaitement dans ce super article.
    Je me suis abonnée à ton instagram pour te suivre 😀 (@elodielepape)
    Vivre le Québec !!!

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 36 min

      Bienvenue par ici! 🙂 Pour la petite histoire, j’étais rentrée en France car nous avions épuisé nos solutions visas rapides et que la famille me manquait. Je ne voulais pas entamer les démarches de résidence permanente (longues et coûteuses) si nous n’étions pas sûrs de rester. Mais après 2 ans de retour en France, on s’est décidé à revenir! Et là, aucun regret!

  • Répondre Tellou 18 août 2016 at 5 h 40 min

    Quitte a repartir sur le continent americain, c’est la que j’irai…mais bon pour l’instant on reste au Moyen-Orient, meme si je reve de neige.
    Je te rejoins sur la partie travail: je crois qu’il n’y a qu’en France ou il y a cette espece de culture (a la con) de faire du zele apres 8h de travail par jour. Une amie qui rentre a Paris me disait « pfff ca va etre dur: les nounous ne peuvent pas faire plus de 10h par jour et moi je bosse 10h par jour et il y a les temps de trajet…c’est pas normal ». Ce a quoi nous lui avons repondu:  » Non, ce qui n’est absolument pas normal c’est de travailler plus de 8h par jour si c’est pas vital » (on va pas demander a un chirurgien de s’arreter d’operer quand il depasse ses horaires). En plus cette culture du zele n’est pas forcement plus productive….

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 34 min

      Franchement, je ne comprends pas ces horaires qu’on s’impose! Et comme tu le dis, on n’est pas forcément plus productif. À Paris, je bossais plus de 50 heures pas semaines et je gérais bien moins de projets qu’en 35 heures à Montréal. Va comprendre!

  • Répondre letizia 23 août 2016 at 7 h 12 min

    c’est dur de trouver « une place » ahah je vois que tu parles comme les quebecois! ici on dirait plutot une adresse. je te taquine.
    que le temps passe vite oui, et moi j’ai l’impression que c’etait hier qu’on se rencontrait a Lyon tu te souviens! et moi ca fait 2 ans et demi que je suis revenue à bcn!

    • Répondre Anne-Laure 29 août 2016 at 18 h 32 min

      Hihi c’est vrai que maintenant certaines expressions québécoises prennent le pas sur les formules françaises! ^^
      Mais oui ça passe trop vite. Je me souviens encore très bien de notre déjeuner. C’est fou, fou, fou!

  • Répondre Pauline 24 septembre 2016 at 6 h 01 min

    Quel bilan ! Lyonnais d’adoption, je te lis depuis plusieurs années et j’ai découvert grâce à toi plein de merveilleuses adresses (Au hasard : Dorodi Pastry et le kitchen café). Et maintenant ? J’ai une opportunité de stage à Montreal pour janvier, et me voilà plus motivée que jamais grâce à tes nombreux articles. J’espère avoir l’occasion de tester tous tes bons plans montréalais dans quelques mois (les soins de santé, ça ira ;)) !

    Pauline

    • Répondre Anne-Laure 2 octobre 2016 at 20 h 38 min

      Oh ça c’est un super projet! J’espère que tu resteras assez longtemps pour découvrir aussi Montréal en été. Même si l’hiver québécois a déjà beaucoup de charme. 😉
      Bons préparatifs et merci pour ton petit mot. C’est toujours un plaisir de savoir qu’on partage de si jolies adresses.

  • Répondre Eléa 31 janvier 2017 at 23 h 45 min

    Coucou 🙂 C’est cool de te lire ! Je suis actuellement en PVT à Montréal. J’y étais déjà venue et ça avait été un réel coup de coeur. Mais le véritable, le vrai, le tout-puissant coup de coeur, c’est Vancouver 😉 Alors j’ai décidé de diviser mon PVT en deux étapes : Montréal puis cap vers Vancouver. Bien évidemment j’en profiterai pour faire un roadtrip incroyable en traversant ce pays qui regorge de merveilles…
    Je te souhaite une excellente continuation et au plaisir de te lire à nouveau !
    Ps : à la base je voulais te demander où tu trouvais du bon fromage coulant qui ne coûte pas un oeil ? Car oui, le fromage c’est la vie !

    • Répondre Anne-Laure 2 février 2017 at 21 h 09 min

      C’est une belle idée ça de découvrir deux provinces! J’avoue qu’à part Toronto, je n’ai encore rien vu en dehors du Canada. C’est un peu la frustration du moment… choisir entre la France et la famille VS visiter mon nouveau pays pour les vacances cette année.
      Sinon pour en revenir à nos fromages. L’un des bons plans c’est d’aller dans le rayon Spéciaux de la fromagerie Hamel au Marché Jean-Talon ou sur Mont-Royal. Très souvent les fromages qui sont trop faits pour les québécois sont parfaits pour les français! ^^ Sinon le supermarché PA sur Parc est aussi pas mal imbattable côté prix.

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