L'article du mois

En mars et avril

27 mai 2017
Fin de l'hiver à Montréal

En mars et avril, j’ai testé…

voter depuis l’étranger (et accessoirement, faire la queue pendant plus de 2h pour accéder à l’isoloir!)
Mais vous savez quoi? Ce n’était pas si pire. J’ai aimé que le hasard fasse que de parfaits inconnus se rencontrent et échangent quelques mots pour passer le temps. J’ai aimé me croire dans un petit village de campagne en croisant un ami à chaque virage de la file d’attente. J’ai aimé voir ces enfants malins tirer partie de la situation pour faire un peu de pâtisserie, vendre des biscuits et récolter des fonds pour de belles causes (ou pour eux-mêmes!) Et puis j’ai aimé voir tous ces français qui vivent loin, qui sont même parfois plus canadiens que français, se mobiliser et prendre ce temps pour agir au lieu de juste s’en moquer parce qu’ils ne sont pas là-bas.

devenir propriétaire! Enfin, en théorie. Parce que la signature se fera dans quelques jours chez le notaire.
Ces deux mois nous ont vus courir d’une visite à l’autre, puis de papier en papier, et maintenant de carton en carton. J’ai hâte d’emménager dans ce nouveau chez nous à nous, de m’installer dans ce petit coin lecture devant le bow-window, et de contempler la vue sur le Mont-Royal que j’aime tant. La montagne sera peut-être plus loin, mais j’aurai toujours les yeux sur elle!

passé un week-end pourri en Ontario. Trop de pluie, trop de fatigue… On a lâché l’affaire un jour plus tôt pour rentrer se réchauffer à la maison. Mais promis, Ottawa on se reverra un jour. Et même qu’on se reverra avec le soleil et le sourire!

Pain aux bananes maison

En mars et avril, j’ai découvert…

que j’adorais la neige ; mais que passé le mois de février, je l’aimais beaucoup moins!
Une grosse tempête mi-mars quand les bourgeons commençaient à fleurir sur mon fil Instagram, ce n’était pas top pour le moral. Cet hiver s’est beaucoup étiré et les beaux jours se comptent encore sur nos doigts, mais l’humeur est bonne car les feuilles sont revenues et les lilas sont en fleurs.

Tempête de neige à MontréalTempête de neige à MontréalTempête de neige à Montréal

le monde de l’édition et ce que c’est de ne plus travailler seule sur son livre…
C’est enrichissant et c’est génial! Bon, c’est du boulot aussi, je ne vous le cacherai pas. J’ai passé plusieurs week-ends à travailler sur la correction de mon manuscrit. À jongler pendant un mois entre mon roman, le boulot et les démarches pour l’achat de l’appartement, j’étais une petite boule de nerfs et de fatigue (le week-end à Ottawa devait être le week-end récompense après la remise de mon manuscrit corrigé. Raté!) Mais quand j’ai reçu l’ébauche de couverture et que j’ai vu mes personnages illustrés, là sous mes yeux, comme je les avais imaginés, toute la fatigue accumulée s’est envolée. Je trépigne d’impatience de pouvoir vous montrer ça!

les cafés latté de nombreuses adresses du quartier! C’était mon petit rituel avant de me mettre à travailler sur mon manuscrit: me doucher et filer m’acheter mon petit déjeuner dans l’un des cafés du coin. Incontestablement, mon latté préféré reste celui du Café Névé. Et côté viennoiserie, Hof Kelsten reçoit la palme avec son croissant au sésame. Un délice plein d’énergie pour écrire pendant des heures!
(Un jour, je trouverai le temps de compléter mes bonnes adresses montréalaises…)

Petit déjeuner Café NévéPetit déjeuner Hof Kelsten

En mars et avril, j’ai écouté…

beaucoup de musiques de films pendant le travail de correction de mon roman. La musique classique m’aide à m’isoler du monde extérieur et à me concentrer. Et quand il s’agit d’écrire une scène d’action ou remplie d’émotion, les bandes son de cinéma sont parfaites pour se projeter et donner du rythme.
Mes compositeurs de prédilection: Alexandre Desplat, James Newton Howard, Danny Elfman, John Williams et Ramin Djawadi.

beaucoup trop de fois Heart to tell de The Love Language. Comme pas mal de mes obsessions musicales, ça sonne indie rock, guitare et bonne humeur!

En mars et avril, j’ai magasiné…

chez GAP et j’ai enfin trouvé des combi-pantalons dans lesquelles je ne me sens pas en pyjama. Hallelujah! Bon, j’en ai aussi profité pour dévaliser la boutique et ajouter une robe, un short en jean et des t-shirts à ma garde-robe. C’est pas comme si on allait déjà ramer pour faire nos cartons, autant en rajouter!

Murale bouffi-bouffon MontréalCarré Saint-Louis (Montréal)

En mars et avril, j’ai vu…

Shameless, ma série coup de cœur de ce début d’année!
On a d’ailleurs presque regardé que ça pendant des semaines, avalant en un claquement de doigts les 6 premières saisons disponibles sur Netflix Canada. La série raconte l’histoire des Gallagher, une famille nombreuse d’un quartier pauvre de Chicago. Le père est alcoolique, la mère s’est tirée et la grande sœur, Fiona, essaie de faire ce qu’elle peut pour élever ses cinq frères et sœur: l’un est surdoué, l’autre est gay, l’une vole des poussettes et l’autre torture des animaux (le cinquième n’est encore qu’un bébé).
C’est trash, c’est drôle et, mine de rien, ça aborde de vrais sujets de société. Les personnages sont à la fois répugnants et attachants. Quand on pense que les Gallaghers ne peuvent pas aller plus loin, eh bien ils le font et repousse encore les limites à l’épisode suivant. Difficile de rester insensible!
La version originale est anglaise, mais les américains en ont fait un remake et c’est celle-ci que nous avons vue. Dans le rôle du père, on retrouve William H Macy (le Docteur Morgenstern dans Urgences ou le père dans Pleasantville – mes références ne me rajeunissent pas!) Il est juste parfait! Et j’ai tellement aimé que je suis prête à voir la version british en attendant la prochaine saison.

(Bande annonce en VF par ici)

Riverdale. Pour celle-ci, je serai moins bavarde… J’ai récemment terminé la saison, mais je me suis ennuyée. Peut-être qu’il me manquait la nostalgie des bandes dessinées pour apprécier. (Je n’ai jamais lu Archie.) Le faux-roux-qui-fait-pleurer-du-sang du personnage principal, ses amis stéréotypées et l’intrigue soporifique sont trop pour moi. Je ne reviendrai pas à Riverdale!

l’ultime saison de Fais pas ci, fais pas ça. Et devoir dire au revoir à Fabienne Lepic, ça m’a pincé le coeur.

Arrival, le dernier film de Denis Villeneuve. D’habitude, je refuse catégoriquement de regarder n’importe quoi qui parle d’extra-terrestres. Parce que je suis sûre qu’ils existent et du coup, ça me fait flipper! Je ne sais pas si c’est le fait que le film ait été tourné au Québec qui m’a poussée à mettre mes peurs de côté, mais c’était une belle surprise. Non seulement les images sont belles, mais, à mon goût, ce film est emprunt d’une certaine poésie. Et ça m’a plu!

Au bureau

En mars et avril, j’ai mangé…

les délicieuses salades de chez Mandy’s. Pourquoi n’avais-je jamais entendu parlé de cette chaîne locale de restaurants avant qu’une nouvelle adresse ouvre dans le Vieux Montréal?! C’est frais, c’est beau, c’est copieux et c’est goûteux. Mention spéciale à la salade Sauge Sauvage qui mêle fromage de chèvre, figues séchées, patates douces rôties, pacanes rôties et poires avec une sauce sauge et basilic.

Mandy's Vieux-MontréalMandy's Vieux-MontréalMandy's Vieux-Montréal

la cuisine de chefs lyonnais lors d’un atelier culinaire Nespresso. Cette année, Lyon était à la fête pour le festival Montréal en Lumière et de célèbres chefs étaient invités à faire découvrir leur cuisine aux québécois. Que c’était cocasse et gourmand de goûter les plats de Joseph Viola et les pâtisserie de Sébastien Bouillet ici à Montréal!

Atelier Nespresso (Montréal)Atelier Nespresso (Montréal)Atelier Nespresso (Montréal)

du sirop d’érable, du sirop d’érable et encore du sirop d’érable lors d’une sortie cabane à sucre avec le boulot. L’occasion de voir mes adorables collègues dans un autre cadre, et de déguster saucisses, cretons, omelette soufflée, oreilles de crisse, pouding chômeur, tire d’érable et autres délices du temps des sucres.

la meilleure crème brûlée de ma vie chez Lili.co (et elle n’était même pas sucrée!) Imaginez une crème brûlée fondante aux petits pois, surmontée d’une couche de caramel salé craquante et de boudin noir croustillant. Ben voilà, c’était ça! Bon la tarte aux pommes, au cheddar, à l’érable et au foie gras poêlé qui a suivi n’était pas mal non plus!

Souper chez Lili.Co (Montréal)Souper chez Lili.Co (Montréal)

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6 commentaires

  • Répondre Anne 28 mai 2017 at 8 h 49 min

    Beaucoup de bonnes choses pour compenser ce long hiver!
    Moi, je n’aime la neige qu’à la montagne!

    • Répondre Anne-Laure 30 mai 2017 at 19 h 01 min

      J’adore la neige en décembre et janvier ; ça rend les fêtes magiques. Mais au-delà, ça commence à peser! ^^

  • Répondre Marie 29 mai 2017 at 14 h 28 min

    Olala! Trop de références à garder! Je vais devoir le relire et prendre des notes! La série Shameless, la chanson top Heart to tell (merci), l’utilisation du mot «bow-window», la salade au fromage de chèvre, le croissant au sésame… et j’en passe!
    Merci!

    • Répondre Anne-Laure 30 mai 2017 at 19 h 00 min

      Hihi, tu me diras ce que tu as pensé de Shameless. Et pour le bow-window, tu pourras découvrir ça live dès qu’on sera installés!

  • Répondre doucebarbare 30 mai 2017 at 9 h 49 min

    Oh que de plaisir de te relire!!
    Tu es toujours mon petit moment de dépayssement!

    • Répondre Anne-Laure 30 mai 2017 at 17 h 18 min

      Merci pour tes commentaires qui me réchauffent à chaque fois le cœur! 🙂

    Répondre à Marie Annuler le commentaire